!!!! Élection du plus beau SLIP du Parc naturel !!!!

ATTENTION EN RAISON DU COVID 19 LA MISE EN TERRE DES SLIPS EST REPORTÉE A UNE DATE ULTÉRIEURE. NOUS VOUS TIENDRONS AU COURANT.
Bientôt, nos agriculteurs enterreront un slip… Non, ce n’est pas un poisson d’avril mais le début d’un petit test ludique…Enterrer un slip (neuf !) en coton dans leur terre cultivée, le laisser deux mois, et voir comment celui-ci s’est détérioré.
Ce test permet d’observer la présence de vie microbiologique dans le sol. Plus le slip est dégradé, plus la vie est présente.
Pourquoi ne pas faire le test dans votre potager ?
Si cela vous intéresse, contactez le parc, nous vous fournirons le matériel ! Attention en raison du COVID 19 les slips commandés seront distribués ultérieurement. La date de mise en terre des slips vous sera communiquée prochainement en fonction de l’évolution de la situation COVID 19.
Mais c’est quoi le test du SLIP ?
Le « test du slip » consiste à estimer de manière ludique la bonne santé de son sol, en observant l’activité de ses micro-organismes. Pour ce faire, on utilise un sous-vêtement en fibres organiques. Plus les micro-organismes seront nombreux et actifs, plus le slip sera dégradé.
Mais pourquoi s’intéresser à l’activité microbiologique du sol ? Celle-ci est capitale car elle va influencer directement plusieurs paramètres comme la structuration et l’aération du sol. Une bonne activité peut diminuer la sensibilité aux phénomènes d’érosion, de tassement ou encore de battance. Elle va aussi jouer son rôle dans la dégradation de la matière organique et donc sur la libération d’éléments nutritifs pour les plantes cultivées. De plus, les micro-organismes du sol vont participer activement à la régulation biologique des pathogènes présents. Un sol vivant est donc généralement un sol sain !
Concrètement, ce test ludique consiste à enterrer un slip 100% coton à 15 cm de profondeur dans sa parcelle agricole ou son jardin le 1er avril et à le récupérer le 2 juin. Au plus votre sol est en bonne santé, au plus votre slip sera décomposé. Ce test permettra donc de mettre en avant les bonnes pratiques permettant de protéger et d’améliorer la qualité des sols, tels que et la diminution du travail du sol et l’implantation de couverts végétaux ou l’épandage de régulier de matière organique.
A la suite de cette expérience, les participants seront invités à apporter leur slip dégradé à la maison du Parc naturel Burdinale-Mehaigne afin d’exposer les résultats lors du marché du terroir le vendredi 5 juin (à la ferme de la grosse tour). Une remise des « slips du Parc » sera organisée afin d’élire les slips les plus décomposés et donc les sols les plus vivants du Parc naturel. Ce petit test est gratuit et ouvert à tous sur inscription avant le 15 mars via le formulaire en ligne.


Protocole de l’expérience
Le slip sera à enterrer à 15 cm de profondeur le mercredi 1 avril dans votre jardin ou votre champ. Prenez une photo pour avoir un aperçu global de l’endroit où vous allez l’enterrer (coin de champ, prairie, potager ou jardin) et éventuellement une photo de vous posant avec celui-ci juste avant l’enterrement. Les photos seront à envoyer par e-mail à ines.vandenbroucke@pnbm.be.
Attention, pensez à bien noter l’endroit où le slip sera enterré et à placer un repère afin de le retrouver facilement (surtout s’il s’agit d’une parcelle agricole).
Le mardi 2 juin, allez récupérer votre slip et prenez une photo de votre slip sur un fond uniforme afin de bien pouvoir observer la dégradation du textile, ainsi qu’une photo souvenir avec vous tenant le slip (photos à envoyer par e-mail comme précédemment). Une fois le slip récupéré, faites-le sécher afin de le conserver. Une fois sec, vous pouvez nous l’apporter dans un sachet plastique à la Maison du Parc (pensez à bien mettre vos références).
Si vous avez des questions ou si vous souhaitez des informations, n’hésitez pas à contacter notre chargée de mission « Générations Terre »
Ines Van Den Broucke
Chargée de mission « projet Générations Terre »
TEL : 085/71.28.92
E-Mail : ines.vandenbroucke@pnbm.be
Cette action est menée dans le cadre du projet Générations Terre avec le soutien de la Wallonie
